Un cadeau de ma Cannelle

Publié le par Natacha

Il faut courir des risques. Nous comprenons vraiment le miracle de la vie quand nous laissons l’inattendu se manifester.

Tous les jours Dieu nous donne – avec le soleil – un moment où il est possible de changer tout ce qui nous rend malheureux. Tous les jours nous feignons de ne pas comprendre ce moment, nous faisons comme s’il n’existait pas, comme si aujourd’hui était semblable à la veille et serait pareil au lendemain. Mais celui qui est attentif découvre l’instant magique. Il peut être caché dans l’heure où nous enfilons la clef dans la porte le matin, dans le silence juste après le dîner, dans les mille et une choses qui nous paraissent semblables. Ce moment existe – un moment où toute la force des étoiles nous traverse et nous permet de faire des miracles.

Le bonheur est parfois une bénédiction – mais en général c’est une conquête. L’instant magique nous aide à changer, nous pousse en quête de nos rêves. Nous allons souffrir, connaître des moments difficiles, affronter bien des désillusions – mais tout cela est passager, inévitable, et nous finirons par être fiers des marques qu’auront laissées les obstacles. À l’avenir, nous pourrons regarder en arrière avec orgueil et confiance.

Pauvre de celui qui a peur de courir des risques. Peut-être qu’il n’est jamais déçu, qu’il n’a aucune désillusion, qu’il ne souffre pas comme ceux qui ont un rêve à poursuivre. Mais quand il regardera en arrière – parce que nous regardons toujours en arrière –, il entendra son cœur dire : « Qu’as-tu fait des miracles que Dieu a semés dans tes journées ? Qu’as-tu fait des talents que ton Maître t’a confiés ? Tu les a enterrés au fond d’une fosse, parce que tu avais peur de les perdre. Alors, voilà ton héritage : la certitude d’avoir gaspillé ta vie. »

Pauvre de celui qui écoute ces mots. Parce qu’alors il croira aux miracles, mais les instants magiques de la vie seront passés.

Nous devons écouter l’enfant que nous avons été un jour et qui existe encore en nous. Cet enfant comprend les instants magiques. Nous pouvons étouffer ses pleurs, mais nous ne pouvons pas faire taire sa voix.

Si nous ne naissons pas de nouveau, si nous ne nous remettons pas à regarder la vie avec l’innocence et l’enthousiasme de l’enfance, vivre n’a plus de sens.

Il y a bien des façons de se suicider. Ceux qui tentent de tuer leur corps offensent la loi de Dieu. Ceux qui tentent de tuer leur âme offensent aussi la loi de Dieu, bien que leur crime soit moins visible aux yeux de l’homme.

Soyons attentifs à ce que nous dit l’enfant que nous gardons dans notre cœur. N’ayons pas honte de lui. Nous ne le laisserons pas avoir peur, parce qu’il est seul et n’est presque jamais entendu.

Nous allons lui permettre de prendre un peu les rênes de notre existence. Cet enfant sait qu’un jour est différent de l’autre.

Nous allons faire en sorte qu’il se sente de nouveau aimé. Nous allons lui faire plaisir – même si cela signifie agir d’une manière qui ne nous est pas coutumière, même si cela semble une sottise aux yeux des autres.

Souvenez-vous que la sagesse des hommes est folie devant Dieu. Si nous écoutons l’enfant que nous avons dans l’âme, nos yeux brilleront de nouveau. Si nous ne perdons pas le contact avec cet enfant, nous ne perdrons pas le contact avec la vie.

Publié dans Cannelle

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S
Et oui c'est bien vrai tout ca il faut faire ce qui nous semble le mieux pour nous meme si cela est une bétise aux yeux de certain. C'est vrai depuis 2 ans j'ai pas eu une vie facile j'ai pris des decisions qui m'ont faites souffrir mais j'ai aussi trouver mon meilleur ami et maintenant j'ai trouver mon prince charmant et oui ma nathacha, mon amie j'ai une super nouvelle à t'annoncer tout ce que je peux te dire pour le moment en attendant de te voir sur msn c'est stp réserve ton week end du 31 juillet 2010 j'aimerais t'avoir auprès de moi ce jour là on va faire la fête !<br /> bisous <br /> sophie
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